la vie errante

-Je sais bien le nom que tu as, lui disait-elle.
-Mais non, je n’ai pas de nom.
-Je sais bien d’où tu viens, lui disait-elle.
– Mais non, où aurais-je été, je ne viens pas.
Et il ajoutait, là sur le seuil, appuyé aux pierres qu’avaient chauffées le soleil, à contre-jour cependant, la tête et les épaules ourlées de l’ocre rouge du soir, qu’il n’avait pas de visage, pas d’yeux, pas de raison dans les mots, qu’il n’était pas.

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